LES PIEDS MORTES

Les pieds mortes

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Les jours suivants, Maëlys poursuivit ses observations avec une précision augmentée. Chaque matin, elle relevait les altérations sur les feuilles de l’arbuste, notant les veines qui se contractaient, les bords qui noircissaient, les nervures qui se divisaient en motifs insolites. Ce qu’elle prenait au départ pour des réactions environnementales semblait dès maintenant faire une photo propre. Les feuilles ne réagissaient pas à bien l'éclairage, à la thermométrie ou à l’humidité, mais à la présence de l'homme. Et plus notamment, à bien la présence de ceux avec lequel la vie s’approchait d’un rayon de bascule. Maëlys dressa un registre mystérieux de certaines villageois qui passaient attaché à la plante. Elle observa que les icônes les plus stables apparaissaient chez les jeunes et ceux en bonne santé. Les formes étaient nettes, régulières, relativement souvent même prolongées au-delà de certaines barrières indiscutables de la papier. en revanche, dès que quelqu’un s’approchait avec une médéore affaiblie, ou porteuse d’une contretype grave, la plante réagissait en tant qu' un organe vivant, contractant ses cellules, asséchant ses extrémités. Ces phénomènes évoquaient les pratiques des tous les meilleurs médiums de France, habilités à ressentir les vibrations d’un envoyant dès les meilleurs instants d’une consultation au telephone. Ici, la voyance 24/24 prenait racine dans la matière même. Elle réalisa que les feuilles flétries restaient à jamais marquées, à savoir si la plante absorbait un fragment de l'invisible de celui qu’elle avait considéré. L’empreinte devenait grise, puis translucide, évident de diminuer, ne laissant qu’un vide dans la palme. La voyance végétale ne se contentait pas de prédire : elle classait, filtrant les vivants en suivant une logique indisctinct. Chaque réaction semblait déterminer un entracte silencieux. Une nuit, Maëlys, insomniaque, retourna au pied de l’arbuste. À la illumination de sa lampe frontale, elle découvrit que les feuilles bougeaient délicatement, courses dans sa pilotage. Elles étaient admirablement saines, mais leurs veines formaient un raison divers : voyance olivier une spirale centrale accompagnée de signes inconnus. Elle les photographia et les compara à bien de certaines descriptifs issus de coutumes d'autrefois. Rien ne correspondait. Ce occasion n’avait encore jamais subsisté observé, ni même évoqué par les diseurs de bonne aventure 24/24, fussent-ils humains ou connectés à bien une fraternité artificielle. Maëlys s'aperçut que la plante avait aperçu en elle autre étape que la classique présence d’une mort future. Elle lui parlait. Elle lui désignait une voie. La personnalité, dans le vacarme de ses palmes mortes, traçait une existence qu’aucun mot ne pourrait concevoir.

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